Choisir sa maternité : clinique, hôpital ou maison de naissance ? – People&Baby
Aujourd’hui, la majorité des femmes choisissent d’accoucher à l’hôpital ou dans une clinique privée. Dans les maisons de naissance, l’accouchement est plus naturel, pris en charge par une sage-femme. A chaque solution ses avantages et une approche qui répond à des attentes différentes.
Une prise en charge différente
Entre un hôpital et une clinique, le suivi et le coût ne sont pas les mêmes.
Dans les établissements publics, tous les frais liés à l’accouchement (honoraires du gynécologue et de l’anesthésiste, péridurale, salle d’accouchement), ainsi que ceux liés au séjour (forfait journalier) sont pris à 100 % en charge par l’Assurance-maladie, mais les soins sont moins personnalisés. Les frais de confort, comme la télévision, le téléphone ou une chambre individuelle restent à la charge de la famille, sauf s’ils sont remboursés par une mutuelle.
Dans les établissements privés non conventionnée, les tarifs pratiqués sont généralement plus élevés. Les futures mamans peuvent être accouchées par leur gynécologue obstétricien, mais elles doivent prendre en charge et avancer les frais de dépassement d’honoraires et de confort personnel, parfois pris en charge par leur complémentaire santé.
Depuis 2016, les femmes disposent d’une autre option : les maisons de naissance gérées par des sages-femmes. En France, elles sont neuf à avoir été retenues pour fonctionner à titre expérimental. Leur crédo : l’accouchement naturel sans péridurale et sans hospitalisation. Ici, pas de blouse blanche, la sage-femme s’occupe d’une seule femme et pourra détecter précocement les prémices d’une situation pathologique, et déclencher un éventuel transfert à l’hôpital. Il faut compter 500 euros de dépassement d’honoraires, pour couvrir en moyenne 11 heures de présence de la sage-femme, ainsi que 150 euros pour indemniser l’astreinte d’une deuxième sage-femme. Certaines mutuelles couvrent une partie de ces frais.
Selon les sondages réalisés sur les maisons de naissance, 3 à 15 % des futures mères souhaiteraient avoir recours à ce dispositif. Un retour au naturel expérimenté au sein de certaines cliniques privées et hôpitaux qui proposent un aménagement plus chaleureux, moins médicalisé, et une ambiance plus détendue dans leurs salles d’accouchement.